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un arbre...

8 août 2008

voilà c'est décidé c'est la fin... parce que

voilà c'est décidé c'est la fin...

parce que c'est moi qui décide, parce que j'avais plus envie
parce qu'il n'y a personne
et un blog qui n'a d'utilité que pour la personne quile gère...
ne sert a rien

adieu!

ou alors...rendez vous sur la passion des poèmes...
sous le pseudo de ...
Celiwen

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24 mai 2008

fée de saison - été

Elle était née pour vivre au fil des saisons tout comme ses soeurs qu'elle ne pouvait pas voir. Son nom était assossié à celui de l'époque à laquelle elle se réveillait tous les ans. Un cycle sans fin qui se répéterait inlassablement tant que ce monde existera et tant qu'on ne reniera pas son existance. Car même si on n'en avait pas totalement conscience elle existait, elle veillait sur ce monde, gardant toujours pour lui une attention maternelle.
Quand le froid revenait lui chatouiller les ailles, elle le savait, il fallait qu'elle rejoigne son cocon pour laisser sa soeur gouverner la Nature. Bien qu'elle sentait un léger pincement au coeur à chaque fois que cela se produisait, elle était ravie que les choses se passent ainsi. Elle détestait le froid plus que tout autre chose...à la réflexion elle haïssait encore plus certains humains responsables de la mort d'une partie de son peuple! Elle détestait le froid glacial, la neige qui, bien qu'ayant du charme, s'aggripait à sa chevelure pour fondre et la décoiffer. Et il y avait cet individu arrogant avec son nez fait de carotte qui ne daignait jamais lui adresser la parole et affichait toujours ce sourrir niais propre à son espèce. Il n'y avait qu'une chose qui la poussait à interrompre son sommeil, cet homme chaleureux, avec un ventre tout aussi impressionnant que sa barbe. Emmitoufflé dans ses habits rouges et accompagné de son traineau, il faisait en une nuit le tour du monde et pour cela, elle se levait et chaque année, accompagnée de ses soeurs, elle le suivait. Enfin elle essayait...et lui qui riait de les voir se débattre ainsi! C'est qu'il fallait les voir ces quatre petites fées de saison lui volleter après et abandonner après quelques temps...Et chaque année, pour finir sa tournée, il leur déposait à coter de leur cocon une petite coupe de sirop de fleur unique!
Ce qu'elle aimait vraiment, c'était la chaleur étouffante du soleil d'été. Rester sur le sable chaud ou bien sur une grande feuille verte en fonction de ses humeurs et simplement ne rien faire d'autre que profiter de la vie et du soleil. D'ailleurs, elle discutait souvent avec luin et il riaient ensemble de ces chats qui, étendus de tout leur long, donneraient leur souris pour échanger cette journée d'été contre une de printemps. Car en plus de la chaleur, Eté passait beaucoup de temps avec eux à les faire courir dans tous les sens. Printemps, elle, les massait, leur caressait la truffe de ses délicieuses odeurs de fleurs.
Ah ce qu'elle allait les regreter ces chats paresseux quand elle devra aller se coucher. Eux et leur douce fourrure, eux et leur délicat ronronnement. Mais pas les gnomes et leurs farces minables! Ni tous ces enquiquineurs qui passaient leur temps à défaire ce qu'elle faisait ou bien mettait sa "maison" en désordre. Bref le sommeil allait bientôt venir. Déjà les feuilles des arbres perdaient leur bel éclat vert. Automne dans son cocon remuait, les ailles d'Eté s'engourdissaient, sa tête dodelinait...Lorsqu'elle alla rejoindre son cocon, sa soeur déjà assise dans le sien la regardait, souriante, se demandant ce qu'Eté avait encore fait subir à ces malheureux chats.
Pour l'une, un cycle s'achevait là où celui de l'autre débutait et Automne allait, sous son reigne, colorer le monde de ses couleurs chatoyantes.

fee07nt9

21 mai 2008

mante religieuse

Les humains avaient de drôle de coutumes pour de simples animaux. Mariage. Enterrement de vie de jeune fille. Nuit de noce. à croire qu'ils aimaient se compliquer la vie. pourtant, il fallait bien qu'elle en passe par là. Encore quelques heures et le supplice prendrait fin. La chambre nuptiale était déjà prête et une fois qu'ils y seraient entrés les festivités commenceraient vraiment. Ces simples mortels avaient développés au fils des siècles de drôle de coutumes ou plutôt ils les avaient onservées car ils n'y croyaient même plus. A quoi bon se marier avec la bénédiction d'un être auquel on n'accorde aucune foi? Cela l'avait toujours fait rire car même à l'époque où les humains croyaient en Lui, leur sort n'était pas différent. Seule la peur de la mort était vue sous un autre angle.
Un sourire chaleureux fixé aux lèvres, elle avait tout de la mariée idéal. On la complimentait sur sa robe (même parait-il, toutes les femmes sont belles le jour de leur mariage...quelle hypocrisie!), ses cheveux ( avouons que son coiffeur avait fait un excellent travail) et plus simplement sur son charme naturel ( logique...!)
Elle était ravissante, chaque invité approuvait ce fait. Mais sous son sourire étincelant, personne ne pouvait imaginer ce qui arriverai dans quelques heures... Son nouvel époux se leva et après un ultime petit discours, offrit un dernier toast à ses invités avant de s'éclipser avec sa compagne.
Ses derniers instants. Des mots magiques. Une confession de ses sentiments.
Avec les années, elle avait acquit une certaine expérience. Il devait être le centième époux qu'elle avait. Elle ne comptait plus vraiment, elle ne se souvenait plus de certains d'entre eux, ni leur visage, ni leurs noms. Ils étaient l'oubli. Ils étaient SA vie, elle était leur Mort. Celle nuit, dans cette chambre, après des années d'attentes, elle se régalerai de sa chair, de son sang. Une fois qu'il lui aurait donné un enfant, une fois qu'il lui aurait fait l'amour, elle s'en débarrasserai. Elle le dévorerait car elle faisait partie des dernières de son espèce, des dernières mantes-religieuses de ce monde.

femme_en_noir_yzabel

14 mai 2008

Paradis perdu...

Chaque soir, elle refaisait le même rêve. Toujours, elle revoyait ce paysage onirique qu'elle avait vu dans son enfance. Les lacunes de l'âge avaient été comblées par son imagination mêlée à ses souvenirs d'enfant. C'était une grande étendue d'herbe, une prairie parsemée de fleurs de toutes les couleurs. Leur parfum lui chatouillait encore les narines. Elle coulait là des instants paisibles de sa vie qui marquèrent à jamais son coeur. Elle se roulait dans l'herbe pour avoir sur son corps l'odeur des marguerites, des primevères et des coucous. Elle cueillait des bouquets pour contempler le sourire de sa mère quand elle le recevrait. Parfois, elle croquait les pétales de celles qu'elle savait comestibles.
Ce petit paradis elle le partageai bien sur avec les insectes qui se régalaient du nectar ainsi offert. Ce lieu épargné par la cruauté des hommes était bercé par une étrange mélodie, celle des vagues venant caresser le rivage, celles des mouettes venant rire des crabes, celle de la Nature. Et elle pouvait rester en ce lieu des heures durant. Oubliant le monde qui l'entourait, en retrait de la civilisation, elle était la princesse de ce petit paradis rien qu'à elle. Tous les sens en éveil, ce qu'elle aimait le plus, c'était s'asseoir juste à l'endroit où la mer toucherait ses orteils mais ne submergerait pas ses pieds. En réalité, bien que cela puisse paraître inconcevable, il n'y avait pas, ici, de marée. Les vagues, toujours, achevaient leurs course au même endroit.
Puis il avait fallut changer de résidence à cause d'une "promotion" de son père. Ils avaient une maison plus grande, un jardin, un potager et une interdiction absolue d'adopter un chien avec lequel elle aurait pu jouer ni aucun animal d'ailleurs. Pourtant, ils auraient été de bien meilleurs compagnons que ces humains qui passaient leurs temps à se moquer d'elle. De la pure jalousie car elle était plus belle, plus intelligente et plus fortunée. La méchanceté des enfants pervertis par les adultes corrompus peut s'avérer parfois particulièrement cruelle. Et elle en avait payé le prix alors que plus que n'importe quel autre, elle aurait aimé échangé sa vie contre une des leurs! Et si elle devait garder celle qu'on lui avait accordé, elle aurait au moins aimé avoir un ami.
Aujourd'hui les choses n'étaient plus tout à fait les mêmes, elle était là, immobile à regarder ce qu'elle avait jadis aimé et dont, chaque nuit, elle rêvait encore. Mais la main des humains, partout où elle va, pervertie ce qu'elle touche. Et de sa prairie tant adorée, il n'y avait plus aucune trace hormis dans ses peintures et ses romans. Elle avait tout fait pour sauver la mémoire de cet endroit mais cet amour, à sens unique, face à la société n'était qu'une vague luttant contre la marée.
Elle avait passé la journée ici, se promettant de ne plus jamais y revenir avant l'heure de sa mort. Car telle était sa volonté...qu'on jette ses cendres à cet endroit précis que les vagues caressent sans pouvoir submerger.

mer_surface

7 mai 2008

le sablier

Il faitsait encore nuit dehors. Les volets mal fermés laissaient entrevoir la lune pleine et pâle. Le vent qui passait à travers les fenêtres ouvertes faisait danser le léger voilage des rideaux. Une nuit d'été douce comme pour la laisser encore un moment vivre le souvenir de ce rêve. Rêve de cet homme qu'elle aimait, qu'elle ne pouvait avoir. Chaques soirs, elle s'attardait, rêvassant, repoussant encore un peu l'instant d'aller se coucher pour mieux savourer le moment où elle pourrait enfin choir dans ses songes.Où elle pourrait retrourner dans ses bras. Sentir la chaleur de son corps contre sa peau...Puis le jour se levais, le vent matinal venait lui caresser le visage. La réalité refaisait surface, terriblement douloureuse, terriblement ennuyeuse.
Ce matin là, sur son chevet, il y avait un sablier. Lorsqu'elle posa son regard dessus, le décompte commença. Doucement. Etrangement, elle avait beau le retourner, jamais le sable ne revenait se loger dans l'autre partie. inéluctablement le temps passait. Et quel temps! C'était celui de sa vie qui s'écoulait paisiblement. Il était là pour lui montrer que le temps passe et qu'elle ne pouvait continuer aunsi à vivre cette romance onirique. Mais comment comprendre un tel signe? Un message aussi implicite ne pouvait être compris par cette femme qui avait depuis longtemps déjà tourné le dos à la réalité. Le temps passait et elle continuait à aimer son rêve et sa vie toujours plus vite s'écoulait. Le sablier bientôt allait verser son dernier grain de sable.
Ce soir, dans son sommeil tout serai fini. Et lorsque la mort approche le temps passe plus vite. Ou alors cela venait peut-être du fait que la réalité n'avait plus d'emprise sur ellle et le temps non plus... jusqu'à ce soir.
Et le moment arriva si vite... déjà elle s'impatientait de pouvoir s'abandonner dans ses bras. Elle ne remarqua même pas que le sablier touchait à sa fin. D'ailleurs, celà faisait bien longtemps qu'elle ne l'avais plu ni vu ni regardé. Et lorsqu'il la prit dans ses bras, le dernier grain tomba. Le rêve devenait alors réalité.

sablier

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6 mai 2008

cocon

Depuis quelques temps, elle avait lâché cette vieille habitude qu'elle avait prise en même temps que cet appart'. Regarder les gens vaquer à leurs occupations s'était révéler un passe temps extraordinaire. Elle s'était surprise plusieurs fois à leur imaginer une vie, leur inventer une histoire. Puis il y a eut cet homme au coin de la rue. Il était grand, tout de noir vêtu, les gens l'ignoraient ou plutôt il ne le voyait pas. Debout à l'angle de la rue, il regardait droit devant lui sans vraiment voir ce qui l'entourait. Jour et nuit il restait immobile et lorsqu'elle descendait, il avait disparu. Bien des fois, elle s'était cru folle et pourtant il était bien là. Droit comme une statue. Immobile comme un mort.

Puis il l'avait regardé. Ses yeux l'avait gelée sur place. Aussi beau que le ciel, aussi froid que la glace. Bleu. Il était la mort, l'oublie et la solitude. Il était ce qu'il n'étais plus. Comme elle. Enfin, comme elle après qu'elle ai vu ses yeux.

depuis elle avait lâché cette vieille habitude. Elle restait enfermée chez elle dans ce cocon qu'elle s'était construit. son  petit nid douillet à elle. Puis un jour, elle leva les yeux, il était là. Immobile devant elle. son regard lui glaça le coeur. Il était la Mort.

Une fois de plus, dans une nuit glaciale d'un hivers sans fin, le froid avait fait une victime. encore une fois, c'était une vieille dame vivant dans un avis de carton. Son "appartement" comme elle avait toujours dit. Elle était morte sous les yeux de tous, oubliée de tous. Elle était la mort, l'oublie et la solitude.

cocon

5 mai 2008

rêve

Le regard dans le vague, il pense à cette vie passée. Cette vie de rêve à laquelle il n'a plus accès, on lui a fermé la porte au nez et désormais, il ne lui reste plus que cette réalité. L'abandon est une chose qu'il a du mal à assimiler, comment un monde si parfait peut-il oublier les êtres qui l'ont peuplé.
A son tour, pour oublier ce monde idyllique, ce monde qui lui est désormais fermé, il l'imagine dans ses songes, dans ce qu'il lui reste. Il apprend a survivre dans un lieu qui n'est que l'ombre de celui dans lequel il a grandit. Il erre sur une terre d'oubli, une terre ou l'on refoule les indésirés, invisible aux yeux des autres, il n'est qu'un cadavre déambulant dans un monde de non-vivant. Ses pas résonnent dans le vide de cette vie qui n'en est pas une.
Et pour oublier qu'il n'est qu'oublie, il retrace une vie qui n'est plus la sienne, il recrée un monde à lui, un monde que lui seul pour ouvrir, un monde où il règne en maître, un monde où jamais personne ne le mettra a la porte! C'est son Univers qu'il se crée lui même. Un monde en rêve différent de celui où il a vécu et pourtant si proche.
Pour oublier qu'il a été abandonné, il se réécrit son histoire, il vit à travers ces mots, il donne vie grâce à ces mots qui viennent seuls sur les feuilles blanches. Noir sur blanc, sa vie s'inscrit, il revit, des sentiments naissent en son coeur, il apprend ce qu'on ne lui avait jamais fait glisser dans son coeur... Il aime comme il n'a jamais aimé, mais son coeur est partagé entre ses mots, son coeur et son rêve sous lequel il vit encore, espérant toujours pouvoir y retourner....
Mais ce rêve lui est fermé à tout jamais, sa créatrice l'en a expulsé...l'âme humaine est telle qu'elle exige d'être maîtresse des autres, elle veut pouvoir être le reflet des films, pouvoir supprimer les êtres qu'elle ne désire plus oubliant ainsi que les humains restent, qu'ils sont amour, joie, haine, désespoir...tous ces sentiments qu'il réapprend à connaître...
Il revit.

abel2

(pour Abel)

21 avril 2008

nezu

P4200012

nezu mon nouveau chat!!

(rien a faire sur ce blog mais j'ai eut un soucis avec mon hebergeur d'image donc j'ai du le mettre la en urgence!!)

26 mars 2008

Dantes

Avec le recul, elle avait toujours du mal à comprendre ce qu’il avait pu se passer dans cet établissement peu commun. Elle y était depuis le jour de sa naissance, bien entendu, elle ne s’en souvenait pas, elle n’avait pas d’autre souvenir que ceux de ce lieux. Elle était peut-être née dans cet endroit, y avait grandit, avait été éduquée là-bas et puis ce jour était arrivé…Ce fameux jour, cet homme, sa vie qui change brusquement pour enfin exister.

Ce lieu, cette école, avait toujours été son « chez elle », ou plutôt, il ne l’avait jamais été, elle y avait vécu chaque jours de son existence mais pourtant elle s’y sentait mal comme si quelque par, un autre lieu l’attendait pour commencer une véritable vie. Car, à ce jour, elle n’avait fait qu’errer sur terre, elle n’avait pas de raison de vivre, pas de raison de mourir, elle était sur terre par une quelconque volonté et elle avait, un jour, décidé de ne pas aller contre celle-ci.

Ici, elle avait reçu une des meilleures éducations que l’on peut avoir. Bien des familles tentaient en vain de placer leurs têtes blondes en ce lieu afin de leur apporter une assise sociale presque parfaite mais surtout des plus enviables. Une étude, sortie d’on ne sait où, avait démontré dans un journal que cette école formait une élite reconnue à travers le monde, que la formation enseignée était la plus adaptée. Elle avait longuement réfléchit à sa situation après avoir eut connaissance de cet article. Elle en avait déduit que ses parents avaient voulu ce qu’il y a de mieux bien que cela impliquait qu’elle ne les avait jamais vu, elle ignorait tout d’eux. Elle ne savait pas ce qu’était l’affection, ni l’amour d’une mère… Elle n’avait eut rien de plus que l’autorité des professeurs et tous les professionnels qui venaient à tour de rôle lui enseigner son savoir.

Car c’était de cette façon que fonctionnait cette école, si on peut l’appeler ainsi. Les élèves étaient enfermés dans leur chambre, bien qu’elle voyait la sienne plus comme une cellule qu’une chambre. La perfection de la formation tenait dans le fait que chaque individu venait apprendre à un enfant son savoir, sa foi, sa croyance, sa passion, sa culture… Avec le temps, elle assimilait de nombreuses données pour avoir une culture unique qui se rapproche le plus possible de l’objectif. Elle pouvait entendre toutes les versions des pays vis-à-vis d’une guerre, elle ne se permettait pas de juger quoi que ce soit, elle apprenait et si on le lui demandait, et uniquement dans cette condition, elle donnait son avis.

Elle lisait une quantité de livres incroyable, elle pouvait se faire une idée plus ou moins exacte de la vie extérieure bien qu’elle n’ait jamais pu y mettre les pieds. C’est de cette façon, qu’elle en avait déduit que le lieux ou elle vivait ne pouvait être ce que l’on nomme une chambre de jeune fille. Que le fait qu’elle soit constamment seule, sans avoir la possibilité de fréquenter des gens de son âge n’était pas « normal » et que la vie qu’elle menait était un cas exceptionnel voire unique au monde.

De tous les « professeurs » qu’elle avait eut, elle se souvenait surtout de l’un d’eux. Quelqu’un de très particulier et qui avait prit une place de choix dans son cœur, mais comme tous les autres, son enseignement fut de courte durée et bien vite elle le perdit, lui qui avait été le seul à la voir comme un être humain, comme une petite fille qui voulait être aimée, qui voulait qu’on lui montre un peu d’attention et d’amour qu’elle n’avait pu avoir…

Le premier jour où elle l’avait vu, elle l’avait prit pour un vieillard, ses long cheveux blancs cascadants dans son dos, elle les voyait comme une rivière libre de prendre le chemin qu’elle voulait, libre de ses mouvements. Elle fut tellement captivée par cette vision qu’elle en oublia la politesse, elle oublia de saluer son nouveau mentor. Cela fit beaucoup rire l’intéressé. L’innocence de cet enfant été troublante même pour lui. Ils passèrent beaucoup de temps ensemble, cet homme avait une connaissance remarquable et beaucoup de chose a lui apporter, bien plus que tous ses prédécesseurs. Il se montrait particulièrement à l’écoute de la jeune fille qu’elle était. Parfois, il venait le soir quand elle ne parvenait pas à dormir, quand ses cauchemars revenaient la hanter, il lui chantait des berceuses, lui racontait des histoire, apaisait son cœur, pansait ses blessures. Il était le père qu’elle n’avait jamais eut, celui qu’elle avait toujours souhaité avoir, celui qu’elle rêvait de rencontrer…

19 mars 2008

la poupée

Ses jolies boucles blondes rappelaient celles d’un compte pour enfant aux boucle célèbrent désormais, elle les adorait et ne cessait de jouer avec. Certains auraient pu croire en la voyant de loin et en ne lui prêtant  que très peu d’attention qu’elle n’était qu’une poupée  de porcelaine faite par un artiste en manque d’enfant qui pour combler sa vie avait fait par l’art ce que la nature ne lui avait apporter tel Pygmalion et sa vierge d’ivoire.

            Mais cette enfant était de chair et d’os ! Elle  était bel et bien vivante, elle riait, pleurai parfois, jouait de temps à autre, prenait du thé avec des amis peluchiens…Elle était une petite fille presque comme les autres…Presque car elle n’avait plus ni père ni mères, ni frères ni sœurs, ni grands-parents ni autre ami de famille qui aurait pu prendre soin d’elle et l’aimer comme l’aurai fait ses défunts parents s’ils n’avaient succombés a une lente et terrible agonie.

            Elle vivait donc a l’orphelinat où personne ne l’avait vu pleurer sur sa situation devant les autres enfants, ils n’avaient pas de doute qu’elle le faisait le soir dans sa chambre lorsqu’elle était seule…In lui avait pourtant di  qu’elle devait pleurer, que cela l’aidera à accomplir son deuil, qu’il y avait des personnes qui pouvaient l’aider, qu’elle n’avait pas à porter seule son fardeau, qu’elle ne pouvait constamment être forte…Mais elle ne voulait rien entendre, elle préférait rester a l’écart et s’isoler du monde, se mettre a l’abris de la tyrannie de ses camarades et rester avec tout ce qui lui restait à elle : sa poupée. Cadeau  ultime de ses parents. Jolie poupée de porcelaine blanche, aux joues rosées, les lèvres teintées de rouge, les yeux surmontés d’une coloration également rose. Elle avait de magnifiques cheveux qui s’achevaient en anglaise, des rubans les liaient avec une étrange harmonie. Rubans bleus dans des cheveux blonds. Elle était faite à l’image de la jeune fille, elle était son parfait portrait, d’un réalisme effrayant !

            Elle avait cette poupée en horreur et pourtant elle la gardait avec elle, tout contre elle, elle ne la lâchait jamais, elle mangeait avec, dormait avec, jouait avec, pleurait avec…Ses parents l’avaient nommée Emilie accidentellement car  s’était le nom de leur enfant pas celui de la poupée, enfin pas avant ce jour…D’ailleurs la petite fille ne se souvenait même plus pourquoi ils l’avaient un jour appelée ainsi, peut être avaient-ils demandé où elle était, ou bien la raison pour laquelle elle n’avait pas Emilie avec elle à cet instant…

            Cela importe peu, ils avaient confondu leur fille avec cette poupée, cet objet fait pour elle et crée volontairement avec un souci de ressemblance. N’importe qu’elle autre poupée aurait été pour elle un magnifique cadeau car elle rêvait d’avoir une poupée. Emilie était un poison pour elle, ses parents l’avaient confondu avec un jouet…

            Alors si le jouet était elle, elle devait être la poupée ! Et c’est ce qu’elle devient…Une jolie poupée aux boucles élégantes, maquillée dès l’âge de 5 ans, ses parents l’avaient appelée « petite princesse », elle n’était plus Emilie mais une poupée, une princesse que ses parents se vantaient de posséder. Mais elle, elle était écoeurer, l’amertume montait en son cœur, puis une haine qu’elle ne pouvait expliquer pour une si petite fille et à l’égard d’un simple jouet, elle détestait cette poupée, ce cadeau qui était devenu l’objet de sa déshumanisation.

            A l’orphelinat tout le monde ignorait cela et par un soucis absurde, ils avaient consulté ses anciens voisins afin de savoir comment ses parents la surnommait «  pour ne pas trop perturber l’enfant » avaient-ils ajoutés. Quelle absurdité ! Ils n’avaient fait qu’empirer les choses. Ils auraient pu être son issue de secours mais ils l’avaient perdue à cause de cela !

            Peu de temps après l’arrivée dans l’orphelinat de la jeune fille et sa poupée Emilie, on vit dans les journaux, en première page, un événement tragique. Les journalistes n’expliquaient pas la cause du désastre qui touchait l’établissement où avait vécu l’enfant et Emilie, d’ailleurs, il s en auraient été incapable, pas même les policiers…Un seul survivant. Une petite fille qui s’agrippait à sa poupée et qui parlait d’elle à la troisième personne, on aurait même dit qu’elle exprimait ce que voulait dire la poupée…Elle avait survécu à une intoxication alimentaire mystérieuse grâce à une punition d’après le cahier retrouvé dans le bureau de la directrice…

Apitoyé par le sort de cette charmante enfant, un couple se proposa de l’adopter. Elle se retrouve donc dans une nouvelle famille où elle se trouva une sœur aux cheveux raides et bruns du nom d’Amélie. La petite fille avait son âge et dès son arrivée, elle lui proposa une chose étrange auquel personne ne s’était attendu et qui paru même choquer les parents.

-         Elle est horrible ta poupée !

-         Emilie se trouve très belle…

-         Emilie ? mais on ne donne pas son nom à sa poupée c’est bête !

-         Emilie n’est pas d’accord !

-         Change son nom !

-         Elle ne veux pas !...

-         D’accord, alors tu n’as qu’à prendre ma poupée et moi je prendrai la tienne ! tien c’est Alice.

Amélie prit Emilie des bras de la jeune fille et lui confia Alice. Par cet échange étrange Emilie retrouve son identité.

candy

( histoire écrite pour Cécile!)

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