I just want to yell

Un matin comme les autres à première vue, mais juste à première vue. Je vous dirais bien tout ce qui a pu se produire de banal dans cette journée, agrémenter mon quotidien de " comme d'habitude" mais cela vous ennuierai plus qu'autre chose, le commun des mortels n'est pas forcement passionnant pour tous. Il l'est pour chaque individu vivant sa propre vie et n'est que futilité pour quiconque pourait le regarder d'un oeil étranger...Cependant, si il n'y avait eut cet événement, je n'aurais pas à vous raconter cela, je n'aurais pas a vous décrire cet instant pénible que j'ai vécu, cet instant que je ne souhaite à personne de vivre...

Je me suis allongée à ses cotés, ca faisait tellement longtemps que nous ne nous étions pas vus, tellement longtemps que je n'avais pu l'approcher et lui parler du bon vieux temps...Cette époque bénie de mon coeur, vivant mon premier amour avec cet homme que je connaissais à peine mais avec qui j'avais vécu tant de choses remarquables. Cette époque, je voulais en reparler avec lui depuis bien longtemps, j'aurais espéré que cela se fasse dans un autre endroit, un autre moment, une autre vie peut-être...

Etendue à ses cotés, mon coeur battant à tout rompre qui, seul, rythmait ce moment d'insoutenable silence...Il y a des moment dans votre vie, lorsque vous retrouver un vieil ami d'enfance, où vous ne savez que dire, que penser, que faire...C'était un de ces instant là, après lure réflexion je pense que j'aurai aimer ne jamais le vivre!!trop de sentiment puissants, trop de souvenir refoulés dans le fond de ma mémoire...

enfin si je veux que vous compreniez il faut que je remonte un peu dans le temps, plus précisement à quelques heures. C'est fou comme le temps peut, par moment sembler s'arreter afin de nous laisser souffrir tel un être pervers qui s'amuserai dans la douleur des humains...
Enfin, j'étais tranquillement chez moi, à boire une tisane, c'est une vieille habitude que j'ai prise il y a des années avec ma grand mère et dont je ne parviens pas à me débarasser. Ainsi je buvais tranquillement quand on a frappé à ma porte, un ami entra avant même que je réponde. Il avait le visage très pâle, l'air de ces gens qui doivent vous annoncer quelque chose d'important sans savoir comment s'y prendre. Je regretterais certainement toujours ce moment de ma vie, comme si ce que je dis a ce moment aurait pu changer le cours des choses car à se moment et tout à fait innocemment je lui demandais si il y avait eut un mort...lorsqu'il m'annonca que j'avais raison et que celui qui était mort était celui que j'avais aimé et que j'aimerai toujours, la tasse tomba sur le sol, se brisans sur le sol, mon coeur ratta un battement puis accéléra au point de me faire attrocément souffrir...

Etrangement, personne ne pleura à son enterrement, comme si tout le monde restait indifférent à sa disparition...des mains s'aggripèrent à mes bras, on me maintenait fermemant, je ne comprend pas bien ce qu'il c'est passé à cet instant. J'étais comme en transe, j'ai entendu une voix, un hurlement, en réalité c'était mon propre cris...il retentissait dans le silence funèbre, comme le seul espoir dans ce monde de ténèbre...je luttais contre la force qui me maintenait debout. On me lacha enfin et je me mit à taper aussi fort que je le pouvais le sol tout en hurlant ma rage...

Je me trouvais sur le sol, allongée aux cotés d'une tombe fraichement recouverte à parler du bon vieux temps avec un ami qui, même si il l'avait voulu, n'aurait pu me répondre. Je parlais avec un mort, d'une époque révolue, d'un souvenir auquel jamais je ne pourais redonner vie, d'un amour perdu a tout jamais...le temps passa sans avoir d'emprise pour moi, le temps s'écoulait et avec lui les journées, personne ne reveint sur la tombe pleurer cet homme merveilleux, personne ne s'inquiétat de ma disparition...jusqu'au jours ou dans le journal, dans les faits-divers, on constat qu'une femme fut retrouvée inerte aux cotés de son defunt amant...