inceste

Cela faisait déjà de très longues heures qu’elle était allongée sur son lit les yeux fermés, la tête dans les nuages, elle ne savait pas vraiment quoi faire, elle laissait le temps s’écouler sans s’y opposer comme elle l’avait si souvent fait. On l’avait appelée pour manger déjà plusieurs fois mais elle n’avait pas entendu à cause de la musique : du métal à un volume fort peu raisonnable pour la santé de nos oreilles. Elle avait bien une grande sœur avec qui elle aurait pu casser la monotonie de ses journées mais elles n’avaient absolument rien en commun. Elle avait aussi un petit frère mais il était en pleine crise d’adolescent et discuter avec lui relevait de l’exploit historique ces derniers temps. Et puis, ses parents, depuis quelques temps, elle ne voulait plus en entendre parler.

En fait et malgré ce que l’on pourrait croire, c’était une jeune fille habituellement gaie qui riait constamment et qui semblait ignorer la tristesse, la mélancolie et le train train quotidien. En gros, elle mordait la vie à pleine dent. Mais un jour elle avait violé l’interdit et sa punition fut ce qu’on aurait pu lui infliger de pire. D’ailleurs, c’était encore pire que ça, c’était une torture, une monstruosité, une…une…peu importe vraiment comment elle le ressentait car c’était à la hauteur de  ce qu’elle avait commit et c’était d’autant plus grave qu’elle l’avait fait en toute connaissance de cause. Mais cela dépendait du point de vue où l’on se plaçait car pour elle c’était loin d’être quelque chose de mal et de répréhensible. Pour elle, c’était tout ce qu’une jeune fille de son âge pouvait espérer et cela l’avait rendu plus qu’heureuse…et même, pendant quelques instants, elle cru avoir rejoint les anges…

Non. Elle ne fumait rien d’illégal, elle ne buvait pas et elle ne se droguait pas non plus bien qu’en fin de compte elle était devenue accro dès la première fois et si elle le pouvait, elle recommencerait au moins trois nuits par semaine.

Il est évident que pour une telle punition, le crime devait être bien grand quoi qu’en fin de compte la punition n’était que temporaire car très tôt, elle le savait, elle retrouverait l’être qu’elle aimait plus que tout au monde, celui avec qui elle avait fait ce que la société entière condamne. Oui, elle l’avait perdu, on le lui avait sauvagement arraché alors qu’ils n’avaient rien fait de mal, rien qui puisse nuire à qui que ce soit du moins à leurs yeux.

Aujourd’hui, comme déjà depuis plusieurs jours, elle avait refusé de se nourrir car c’est son frère, son frère jumeau qu’on lui interdisait de voir. C’était comme si on lui avait arraché la moitié d’elle qu’elle aimait la plus au monde et pour qui elle aurait donné jusqu’à sa vie. Et tout ça pour une simple nuit…

Il faisait très noir ce soir là et très froid aussi. En bas, dans le salon, la musique était très forte. Elle parvenait à entendre quelques voix qu’elle ne pouvait distinguer et dont elle ne pouvait pas non plus comprendre ce qu’elles se disaient. Puis la porte de la chambre, quelle avait toujours partagé avec son frère, s’ouvrit tout doucement pour laisser passer son second propriétaire. Il se rendit vers le lit de sa sœur pour lui souhaiter une bonne nuit mais il ne trouva personne. Il savait pourtant qu’elle était venue se coucher car il l’avait vue monter. Ça faisait longtemps qu’il la connaissait, depuis leur naissance en fait et elle avait toujours aimé lui prendre son lit. Il n’avait jamais comprit pourquoi et il n’avait jamais cherché à comprendre. En fait, ça l’arrangeait parce qu’il aimait l’avoir dans ses bras la nuit et ce depuis sa plus tendre enfance.

Mais cette nuit, elle aurait mieux fait de rester dans son lit à elle, ça aurait mieux valu pour tout les deux…Il essaya de la réveiller, chercha sa joue de ses lèvres qui se posèrent contre les siennes. C’est comme ça que ça avait commencé. Par un simple baiser égaré. Mais ce soir là elle l’avait attendu de longues heures et ce  baiser avait déclanché des choses qui auraient dû rester endormies en eux encore longtemps, jusqu’à ce qu’ils aient apprit à les contrôler. Mais ce soir là leurs hormones étaient dans tous leurs états et l’inceste était au rendez-vous. Depuis ce soir là, elle n’avait plus le droit de le revoir  car la musique s’était arrêtée et on avait entendu un bruit à l’étage. Alors leur mère monta et cria lorsqu’elle les vit collés l’un à l’autre, qu’elle les vit s’aimer plus qu’elle n’aimait son propre mari. Alors elle renvoya son fils, elle le chassa de sa maison pour protéger sa fille qui depuis ne voulait plus vivre car elle aimait l’interdit, elle aimait son frère, celui qui plus que tout autre lui ressemblait.

Elle devrait attendre ses 18 ans pour partir et le retrouver, pour partir sans plus se préoccuper de ce que disent les gens, pour ne plus se préoccuper que de son bonheur et de celui de son frère qu’elle aimerait plus qu’une femme peut aimer son mari parce qu’eux ils avaient le goût de l’interdit, le goût de l’autre. Ils aimaient l’inceste.

( histoire écrite pour Manoue )

Comments

[cissou]

nan mais en fait je sais pas si tu as remarqué mais homosexuel est en fait la suite de cette histoire, j'espere que ca a fait tilt dans ta caboche parce que celle ci est quand même écrite pour toi ainsi qu'une bonne partie de ces ecris ( les autres étant fait pour Cécile ou bien pour vous deux ) et donc, un ami est passé faire un tour sur mon blog et j'ai mit cette histoire la pour faire écho a l'autre voila madame =)

par contre je trouve pas de photo qui pouraient aller avec....j'ai eut du mal aussi pour Celiwen...va trouver une fille avec des yeux rouges...


gros bisoux ma pestouille chérie que j'aime

[m.]

Tient tien ca me dit qqchose? tu ne recyclerais pas tes vieux textes chère nounoue?!
m.