le musée des horreurs

Au début, ce n'était rien d'autre qu'une simple soirée chez l'ami d'un ami. Rien de bien extraordinaire. Bien que sa mère lui répétait toujours qu'elle ne devait pas aller à ce genre de festivités, elle s'entêtait à faire le mur et passer outre les conseils de cette femme qui au final n'était pour elle qu'une collocataire.

C'était une soirée comme les autres, elle venait avec une amie, la perdait de vue à mesure que l'alcool coulait puis, des heures plus tard, elle rentrait seule chez elle.

Il devait être deux heures du matin lorsque cela se produisit. Elle titubait, ivre. Elle avait comme l'impression que la statue la regardait. Elle était nue, faite de marbre, sa poitrine mise en valeur par la position de ses bras. C'était comme un appel. Ajouté à cela les voix que la boisson lui faisait entendre. La voix dans sa tête se faisait de plus en plus obsédante.

Elle tendis la main qu'elle posa sur le ventre de la statue, lui caressa les cuisses, elle prit conscience après quelques instant qu'elle avait passé une jambe de chaque côté du corps de pierre. Ses lèvres posées contre celle sans vies qui se trouvaient face à elle. Sa main passa alors là où elle l'avais souhaité depuis le premier instant, elle effleura le téton puis plaqua toute la paume. A ce contact, son coeur se mit à battre plus fort.

Le mur, brusquement, trembla. Quelques cris retentirent, l'onde avait dû se répercuter dans les différentes pièces car cela n'était pas dû à un tremblement de terre, ni rien d'autre de naturel. La statue avait pivoté, laissant ainsi un passage comme l'on peut en voir dans les films. Mais là, c'était bien réel. L'alcool qui coulait dans ses veines lui permettait de faire des choix sans hésiter bien qu'en temps normal, jamais elle n'aurait agit ainsi.
Le couloir dans lequel elle s'enfonçait était humide, de l'eau coulait le long des parois qui étaient, semblait-il, taillé dans la roche. Une goûte tomba entre ses seins provoquant un frisson dans son dos. Ce frisson n'était pas destiné à s'estomper. Car un lieu ainsi caché ne l'est que pour une bonne raison. Et c'est ce qu'elle allait bientôt découvrir.

Le couloir menait sur un long escalier où elle dû faire très attention après avoir manqué tomber plusieurs fois. Ce lieu était particulièrement dangereux et oh combien monstrueux! Au pied de l'escalier, une pièce de taille importante était illuminée par des torches. La pièce était emplie de statues semblables à celle qu'elle avait vue plus haut. Tellement attirantes, tellement réalistes....trop réaliste pour n'être que création humaine.
Il y a bien longtemps, Pandore par curiosité avait ouvert une boite bien connue de tous de nos jours. Elle venait de faire une chose similaire, ) l'exception que rien ni personne ne pouvaient sortir de ce lieu. Elle sentit une main dans son dos, quand elle se retourna, elle vit un jeune homme, le maître des lieux. Un sourire pervers se dessina sur son visage? Mais elle avait absorbé bien trop de ce liquide. Elle perdit connaissance. Les statuts n'étaient autres que d'anciens humains qu'on avait pétrifié. Elle ne sut jamais ce qui se passait en ces mieux car elle dû rejoindre cette collection macabre.
Elle qui avait toujours aimé vivre, venait d'une façon à la fois stupide et effrayante de perdre la vie, tels les anciens héros qui avaient osé s'opposer à Méduse qu'elle avait toujours chérie.

Comments

[cissou]

ah oui je suis preneuse!!!!
merciiiiiiiiiiiiiiiiiiii <3

[miho]

Coucou!
Tu commences à maitriser les ficelles du genre fantastique! J'ai un bouquin de Lovecraft où il donne quelques pistes et méthodes pour la rédaction de nouvelles fantastiques et horrifiques, comme c'était un peu le maître du genre ça pourra sûrement t'être utile! Je te le prêterais!
Plein de bisous,
Cécile.