Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
un arbre...
4 mars 2008

la Larme

Il ne restait désormais que ce fragment de pierre, sortit de  nulle part. Telle était l'impression, que l'on avait en voyant cette stèle. On ne pouvait voir qu'un fragment de la pierre, l'autre étant immergée sous le sable du désert. Elle en avait oublié jusqu'a nom du lieu où elle se trouvait. Son univers était restreint à cette pierre éclairée par un unique rayon comme une lumière divine éclairant une larme du dernier des enfants. Elle sentait la chaleur qui envahissait son corps, chaleur étouffante qu'elle ne sentait même plus. Elle avait inconsciemment occulté tout le reste, son passé était flou, sa famille inexistante. Il n'existait que l'instant présent et la découverte de cette pierre qui était toute sa vie. La preuve qu'il y avait encore en ce monde des "larmes". C'est ainsi que l'on appelle cette pierre peu banale. Bien des humains l'avaient recherchée jusqu'à en mourir sans pour autant la trouver. Et aujourd'hui, elle se tenant debout avec dans sa tête un chant féminin, doux et tiède. Ce chant, aussi surprenant soit-il' n'était autre que les inscriptions qui se trouvaient sur cette roche vivante.

Depuis des siècles, des hommes avaient, en vain, consacré leur vie à espéré et chercher cette pierre qui n'est autre que l'ensemble des larmes des fées. Elle avait réussi, dix ans plus tôt, à trouver un très vieux manuscrit dans lequel elle avait pu trouver une information essentielle dans sa recherche. Le monde était recouvert de signes évidents d'une vie lointaine où fées, elfes, nain, gnomes, dragons... foulaient encore notre terre aux cotés des humains.

Le chant se faisait de plus en plus accueillant, chaleureux et attirant. La lumière qui tombait sur la "larme" devenait de plus en plus éblouissante au point qu'on ne pouvait plus la regarder droit dans les yeux. Mais elle continuait de la fixer, les pupilles brûlantes, elle ne distinguait plus vraiment le contour de la pierre, elle connaissait cependant sa silhouette et même dans un noir absolu elle aurait pu la trouver et la dessiner, c'est comme si elle faisait partie d'elle-même. Tout comme la mélodie dans sa tête qui avait toujours été là, depuis sa plus tendre enfance.

Ses yeux ainsi brûlés laissaient apparaître sur ses rétines des formes indistinctes. A mesure que le chant et la lumière se faisaient plus intense, les dormes se dessinaient plus précisément devenant des petits corps ailés qui en entouraient une plus grande, plus puissante. Ses ailes se déployaient tout autour de la larme, les plumes lui offrant ainsi une caresse unique. L'ange avança et dans un souffle enveloppa la jeune femme pour l'attirer au sein de la larme.

Ses compagnons la retrouvèrent étendue sous une tente en Amazonie, elle semblait endormie, un sourire aux lèvres. Elle avait rejoint un monde plus doux, elle qui avait été attendue si longtemps, la dernière de ces êtres magnifiques qui foulaient encore la terre de leur pas céleste...

pt1024

Publicité
Publicité
Commentaires
un arbre...
Publicité
Publicité